On le sentait venir depuis quelques jours déjà, mais en ce lundi matin, c’est officiel, le vent de la rentrée souffle.
On pourrait même parler d’avis de tempête, le mot rentrée est sur toutes les lèvres et les conseils des uns et des autres se succèdent pour reprendre le rythme du quotidien, garder son bronzage d’été, gérer le retour à l’école des enfants, etc etc…
Au risque de détonner dans le discours général, je vais plutôt vous parler d’été et des jolies découvertes que j’ai faites ce week-end très estival à Paris.
Cela a commencé par la découverte samedi du quartier des Batignolles dans le 17 ème.
C’est un quartier que je connais très mal, car durant les 12 années que j’ai passées à Paris, j’ai majoritairement habité dans le quart sud-est et je ne suis jamais montée beaucoup plus loin que Montmartre… la honte !
Il est trop tard pour avoir des regrets, mais quand même, si c’était à refaire, je m’organiserais des petits week-end thématiques pour découvrir toutes les merveilles des différents petits quartiers.
C’est pourquoi, quand des amis nous ont proposé qu’on se retrouve dans le coin des Batignolles, nous en avons profité pour improviser une balade au hasard des rues depuis la place de Clichy jusqu’au parc Martin Luther King.
Je n’avais pas spécialement envisagé d’en parler ici, je n’ai donc presque pas de photos, la prochaine fois que je pars en balade impromptue, promis, j’emporte l’appareil !
Premier arrêt rue Biot, devant le bar à tapas Biotiful Batignolles. Il était encore trop tôt pour l’apéro, mais l’ambiance cosy et trendy aperçue en glissant un oeil à l’intérieur m’a tout de suite attirée, spécialement l’espace du fond, entre canapés confortables et vue sur la verdure de la cour…
Quelques numéros plus loin, une jolie boutique de lunettes, l’Eyeshowroom, dans laquelle nous n’avons pas manqué de nous arrêter, JX pour essayer quelques modèles dans sa quête de lunettes idéales, moi pour jeter un oeil aux solaires en bois.
Puis la rue Biot devient la rue Lemercier, extrêmement calme tout d’abord, avant d’arriver dans une ambiance village aux alentours de la rue de Brochant.
J’ai perçu une vraie vie de quartier familial bobo-trendy, avec à tous les coins de rue des commerces de bouche, des crèches et des cafés les plus sympas les uns que les autres, comme le Bloc Café, avec son alignement de chaises Tolix, et qui se définit lui-même comme « le spot cool et pas cher des Batignolles ».
Le clou du spectacle, c’est le parc Martin Luther King, un vrai espace vert réussi !
Paris est une ville de pierre, et si ça ne me dérange absolument plus aujourd’hui car j’ai de la nature à revendre dans je suis dans le sud, j’avoue que j’aurais bien aimé avoir un parc comme celui-ci près de chez moi quand j’y vivais à plein temps.
Rien n’est plus agaçant que ces parcs tirés au cordeau et où les pelouses sont interdites, sauf un pauvre carré où tout le monde est bien obligé de s’agglutiner !
Là rien de tel, des herbes folles, de la pelouse haute et moelleuse et surtout, du relief qui fait paraitre le parc encore plus grand. Bravo aux designers de cet espace vert !
C’était l’heure de dîner et en bons food-addicts que nous sommes, c’est vers Coretta que nous nous sommes naturellement tournés.
Malheureusement, comme beaucoup d’endroits à Paris, ils ne sont pas « poussette-friendly », et nous nous sommes faits refouler. Si ça avait été ma poussette, je pense que ça m’aurait mis hors de moi, mais mes amis étant plus philosophes, nous avons cherché un autre endroit, pour atterrir par hasard à la Fabrique de Bouchons. Un restaurant qui avait ouvert ses portes à peine quelques jours avant.
Le menu du soir à 34 euros n’était pas encore mis en place, nous avons donc mangé à la carte.
Je ne sais pas comment font les critiques gastronomiques qui en une visite encensent ou démontent un restaurant qui vient d’ouvrir…
Je serais plus modérée dans mon jugement : nous avons eu un joli plat de seiche qui a fait l’unanimité à notre table et globalement les cuissons étaient vraiment bien.
Mais il y avait quelques imperfections, dans l’assaisonnement notamment, et dans la façon dont certains plats étaient pensés.
La lotte par exemple : le poisson était parfaitement cuit avec une petite croûte bien colorée, presque caramélisée sur le dessus… mais recouverte d’une espèce de purée verte, très bonne, mais qui gâchait complètement le visuel, le tout servi dans un bouillon… mais sans cuillère pour le manger !
Du coup, l’addition finale à 160 euros pour 4 personnes, pour 3 entrées, 4 plats et une bouteille de Beaujolais blanc (fort sympathique) nous a quand même parue un peu chère. A suivre et à retester quand la période de rodage sera finie !
Le programme de dimanche fut plus centré autour du Marais – et oui, on ne se refait pas, et puis il faut dire que c’est un quartier qui reste vraiment vivant le dimanche.
C’était les derniers jours de l’exposition sur les Kennedy à la Galerie Joseph. Nous avons pris le billet combiné des deux expo, mais très sincèrement la plus intéressante c’est « Elle s’appelait Jackie ! », des photos et un film retraçant la vie de Jackie Kennedy. Parfois un peu trop succinctement ou de façon trop « people » à mon goût, néanmoins nous avons tous les deux bien apprécié cette plongée dans l’Amérique des années 60 et le mythe des Kennedy.
Après l’effort (hum, hum…), le réconfort… d’une glace à Paris, la « nouvelle » adresse d’Emmanuel Ryon, pas si nouvelle car ouverte depuis plusieurs mois déjà.
Ces photos datent d’ailleurs de ma visite précédente, car la longue queue de ce dimanche après-midi a un peu refroidi (ah ah ah!) nos ardeurs.
Je n’aurais pas traversé tout Paris exprès, mais comme nous étions juste à côté, je rêvais d’un sorbet abricot-genièvre et d’une boule de vanille fumée (quoique, la griotte-menthe était pas mal aussi, le matcha aussi, même si ça n’allait pas du tout avec la vanille que j’avais prise la dernière fois…).
JX voulant au moins 3 boules, nous aurions pu en profiter pour découvrir d’autres parfums.
Et j’aurais pu confirmer ma première impression de glaces chères (5,20 euros les deux boules) mais aux parfums très travaillés, bien équilibrés et pas trop sucrés.
A la place, nous sommes allés prendre un « Shakespear » et un « Gniezno Mule » sur le rooftop du BHV transformé depuis juin en bar à cocktails éphémère par l’équipe du Perchoir.
La première bonne surprise c’était qu’il n’y avait quasiment pas de queue en bas et en haut, le flux était assez bien géré : il y avait du monde certes, mais encore de la place pour s’assoir et ce n’était pas trop la guerre au bar.
Et bonne nouvelle, c’est encore ouvert jusqu’au 31 octobre !
De bons cocktails, une vue magnifique sur l’hôtel de Ville et les environs, des chapeaux de paille, du soleil… que demander de plus pour finir ce week-end en beauté ?…
… un petit riz au lait peut-être ? Pour se réconforter du fait que ça y est, c’est la rentrée ?…
Riz au lait à la vanille
pour 6 personnes – d’après Philippe Conticini
110g de riz rond ou à risotto
1l de lait
60g de sucre
1 gousse de vanille fendue en deux
1- Je gratte les graines de vanille et je mélange graines et gousse avec le lait et le sucre. Je porte à ébullition, je couvre et je laisse infuser hors du feu.
2- Pendant ce temps, je recouvre le riz d’eau froide, je porte à ébullition, je l’égoutte tout de suite et je le passe sous l’eau froide.
3- Je mets le riz avec le lait, je remue, je porte à frémissements et je laisse cuire à feu doux 20 à 30 minutes en remuant de temps en temps. Je sers tiède ou bien froid, nature ou avec un filet de sirop d’érable.
Mon astuce : le riz doit être tendre mais la préparation encore un peu liquide car en refroidissant le riz continue d’absorber le liquide.
Laisser un commentaire