La semaine du goût touche à sa fin.
Cette année, c’est la cuisine japonaise qui est mise à l’honneur. L’occasion de retrouver le mot Umami sur toutes les lèvres… Quoi ? pas sur les vôtres ? Et bien, il est temps de s’y mettre pour briller en société lors de votre prochain dîner !
L’Umami a été identifié par les japonais comme la cinquième saveur fondamentale, après le sucré, le salé, l’acide et l’amer.
Ce n’est que récemment que la notion d’Umami a été reconnue et acceptée par les scientifiques occidentaux, même si au 19ème siècle Brillat-Savarin déjà s’intéressait à ce qui fait le bon goût d’un bouillon, qu’on associe aujourd’hui au goût Umami.
Ce n’est pas aussi net que le salé ou l’acide, mais c’est cet arrière-goût de reviens-y, ce truc qui nous fait saliver rien que d’y penser et qui nous donne du plaisir et de la gourmandise à chaque bouchée.
En gros c’est un goût un peu inconscient qui nous fait dire miam !
Vous ne mangez pas du bouillon de pot-au-feu tous les jours ?
Ce n’est pas une excuse, l’Umami est identifiable aussi dans les champignons, le parmesan, les Pringles Smokey Bacon, ou dans la combinaison steak-fromage-tomate de votre burger…
Sinon, vous pouvez aussi aller manger dans une petite cantine japonaise à Paris… Et oui, cette histoire d’Umami n’est que prétexte à vous parler de mon dernier coup de coeur : Sanukiya !
Où, avec qui et combien ?
C’est au 9 rue d’Argenteuil, métro Pyramide, de l’autre côté de l’avenue de l’Opéra par rapport à la rue Saint-Anne. Le décor est plus lumineux, ça fait moins gargote et ça sent moins le graillon que mes cantines habituelles.
On s’embourgeoise et on se hipster-ise aussi un peu et clairement, les prix s’en ressentent avec une addition moyenne autour de 20€ et qui peut vite monter suivant les plats choisis.
On y mange et on y boit quoi au fait ?
La maison est spécialisée dans les nouilles Udon, qu’on choisira au choix, en soupe, chaudes avec une sauce chaude à verser dessus, froides avec une sauce froide à verser dessus ou bien froides à tremper dans une sauce froide… vous noterez les nuances !
On retrouve aussi les classiques Don (bol de riz avec une garniture au choix par dessus) et des petits à côtés.
J’ai pour ma part choisi les Kakemiso Udon, nouilles chaudes servies avec du porc haché au miso, un oeuf mollet, de la roquette avec une sauce bien corsée à verser dessus. Je ne sais pas si c’est l’effet Umami, mais j’ai A-D-O-R-é !
Alors que je n’arrive jamais à finir les soupes, là j’ai lapé jusqu’à la dernière goutte…
Au prix de mes nouilles, 14€, j’ai rajouté 7€ pour la formule du midi et j’ai eu en plus un petit bol de riz sauté au poulet et légumes, de l’omelette japonaise et de délicieux morceaux de poulet frit… le meilleur poulet frit que j’ai jamais mangé, ever !
J’avais aussi une boisson à choisir. Juste devant mon nez, il y avait une affiche vantant le Calpis et je me suis laissée tenter… Et bien c’était super bon, un goût lacté et acidulé, pas trop sucré ! Renseignements pris, c’est un sirop à base de lait et de ferment lactique qu’on dilue dans l’eau.
Et alors ?
Et bien c’est la meilleure cantine japonaise que j’ai faite depuis bien longtemps, je me suis régalée, ça ne m’a pas pesé sur l’estomac tout l’après-midi comme souvent. J’ai envie d’y amener mon chéri et mes amis… Bref, je me suis dit que ça pouvait vous intéresser !
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